Les acteurs de la société civile environnementale membres du Groupe de travail climat REDD Rénovée (GTCRR) et alliées, se sont réunis à l’initiative du Centre des Technologies innovatrices et le Développement durable (CTIDD) pour demander à l’Assemblée nationale de finaliser l’examen du projet de loi relative à l’aménagement du territoire, afin de doter le pays d’une politique d’aménagement de son territoire le premier depuis son indépendance. Ils ont par le fait invité les députés de trouver gain de cause pour l’adopter et le transmettre à la chambre haute du parlement pour une seconde lecture. Cette déclaration a été rendu public ce vendredi 9 décembre à Kinshasa.
« En dépit des avancées significatives quant à l’adoption de Politique national d’Aménagement du Territoire, de l’adoption du projet de loi relative à l’aménagement du territoire par le conseil des ministres, de la validation du plan de communication et de la validation du guide méthodologique pour la réalisation des plans provinciaux et locaux d’aménagement du territoire, nous constatons et déplorons un blocage voulu et entretenu autour de l’adoption du projet de loi relative à l’aménagement du territoire sous examen au niveau de l’assemblée nationale », a déclaré Trésor Bondjembo, secrétaire exécutif de l’initiative du centre des technologies innovatrices et le développement durable (CTIDD).
Ce processus devrait aboutir à la résolution de la problématique de superposition des titres sectoriels dans la gestion des espaces et des ressources naturelles qui, du reste, entraîne des incidences sur les droits des tenures des communautés locales et des peuples autochtones pygmée avec des graves conséquences sur leur vie quotidienne.
Le programme de cette réforme est piloté par le ministère de l’Aménagement du territoire et mis en œuvre à travers le programme d’appui à la réforme de l’aménagement du territoire (PARAT). Le programme bénéficie également du soutien financier du Fond National REDD+ de la RDC avec la contribution de Central Africa Forest Initiative » (CAFI) pour mener à bien ce projet de développement harmonieux du pays. Quant à la société civile environnementale, elle aura la tâche de renforcer les mécanismes de suivi de proximité du processus d’adoption par le parlement du projet de loi jusqu’à sa promulgation par le président de la république et de contribuer à la vulgarisation et sensibilisation des livrables produits par la réforme de l’aménagement du territoire.
Albert MUANDA
Télécharger la DÉCLARATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ENVIRONNEMENTALE SUR LE PROCESSUS DE LA REFORME D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO